Plein feu sur Danse Sport Québec - Entrevue avec Marjolaine Lagacé

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Plein feu sur Danse Sport Québec - Entrevue avec Marjolaine Lagacé

Danse Sport Québec fêtera ses 50 ans en 2023. Plus que jamais décidée à marquer cet événement comme il se doit, Marjolaine Lagacé, sa présidente, a un objectif ambitieux : changer l’image de l’organisme et l’ouvrir à d’autres styles de danse. Et une chose est sûre, son équipe et elle travaillent fort pour concrétiser ce changement, et ont hâte de nous dévoiler les nouveautés au programme de cette grande année !

Rédactrice : Charleyne Bachraty

 

Quelle est la mission de Danse Sport Québec ?

Marjolaine Lagacé : Promouvoir la danse sportive, sous toutes ses formes et pour tous les groupes d’âge. C’est certain que l’on essaie d’aller chercher les jeunes, surtout avec l’élan donné par les émissions à la télévision, mais c’est important pour nous de diffuser ce sport, cet art pour tout le monde, autant les jeunes que les adultes. C’est bénéfique de bouger et le faire en dansant, c’est un bel exercice ! Et puis, nous avons un autre grand projet cette année : nous sommes en train de changer l’image de l’organisme, pour qu’il soit plus adapté et ouvert à d’autres styles de danse, notamment le break qui sera présent aux Olympiques, mais d’autres danses aussi. Nous allons donc profiter des 50 ans de Danse Sport Québec pour dévoiler cette nouvelle image. Après Noël, beaucoup de nouveautés vont vous être présentées !

Pourquoi l’organisme a-t-il été créé ?

ML : À sa création, on n’avait que la danse sportive internationale (ballroom). Aujourd’hui, notre objectif est de faire la promotion des danses, et l’on travaille sur les deux fronts : le récréatif surtout, et le côté compétitif.

Quels sont les services offerts par Danse Québec Sport ?

ML : Nous mettons toujours de l’avant nos programmes scolaires et parascolaires, comme le programme Alors… On danse ?, car c’est pour nous l’occasion unique de présenter différents styles aux enfants dans les écoles. On organise des journées portes ouvertes, on met en place des ateliers d’une heure, de deux heures, d’une demi-journée. Cela permet de s’initier très tôt, et même si l’enfant ne continue pas, une fois adulte il pourra se dire « J’en ai déjà fait, et j’aimerais en refaire ! ». On sème maintenant pour pouvoir récolter plus tard ! Et quand on constate que dans certaines écoles, on est obligés de limiter les inscriptions, c’est que la demande est là, c’est bon signe ! On veut aussi avancer et augmenter nos services. Nous avons profité de la pandémie pour préparer notre modèle de développement de l’excellence qui va nous permettre éventuellement d’offrir un programme de Sport-Études en danse dans les écoles. C’est un long processus, mais nous profitons d’une reconnaissance qui nous aide à le développer. C’est un beau projet qui va devenir réalité dans les prochaines années.

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