Crédit photo : La Station - Studio de danse - Nicolas Gariépy
Tu montes sur scène. Tu es prêt.e. Tu connais ta chorégraphie. Mais entre deux mouvements, sans même t’en rendre compte, ton corps bouge autrement. Un petit geste, une tension, un réflexe qui revient…
Tirer sur son costume, ajuster sa coiffure, bouger les doigts pendant une pause…
Ces petits gestes, qu’on appelle des gestes parasites, ne sont pas « graves » mais ils peuvent casser l’intention, interrompre l’énergie, ou détourner l’attention.
Sur scène, ton corps devient ton langage.
Et comme toute communication, il peut avoir des lapsus.
Un geste parasite, c’est souvent :
Ce n’est pas un défaut. C’est une invitation à mieux se connaître… et à danser avec encore plus de présence.
La bonne nouvelle? Ça se travaille.
Voici quelques pistes pour transformer ces réflexes en conscience de soi :
Ce n’est pas un travail de perfection.
C’est un travail de présence.
Voici quelques gestes parasites fréquents qu’on remarque souvent après coup, en vidéo (ou sur scène) :
Tirer sur son costume;
Ton corps est expressif. Mais il peut aussi trahir ta tension.
Tu n’as pas besoin d’être figé.e… juste d’être habité.e.
Ce qu’on veut voir, ce n’est pas une interprétation parfaite.
C’est un corps qui raconte. Un corps assumé. Un corps habité.
Alors la prochaine fois que tu sentiras l’envie de tirer sur ta manche ou de replacer ta coiffure…
Respire.
Habite ton arrêt.
Et laisse ton corps danser ce que tu veux vraiment exprimer.