Le RED reçoit un appui du ministère de la Culture et des Communications pour procéder à un état des lieux du secteur de l’enseignement de la danse

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Le RED reçoit un appui du ministère de la Culture et des Communications pour procéder à un état des lieux du secteur de l’enseignement de la danse

Le milieu culturel compte parmi les plus affectés par la pandémie et l’enseignement de la danse, à cheval entre plusieurs ministères dans cette gestion de crise, aura été parmi ceux qui auront subi le plus d’incompréhension et d’injustices. Le Réseau d’enseignement de la danse (RED), organisme national de regroupement pour les écoles et enseignants en danse du Québec, a reçu une aide financière du ministère de la Culture et des Communications (MCC) pour la réalisation d’un important projet d’état des lieux. Le travail de la prochaine année devrait permettre de chiffrer le secteur et de mesurer concrètement les impacts de la pandémie pour les écoles et enseignants des écoles de danse afin de proposer des pistes d’action concrètes et orientées vers les besoins réels en vue de la relance du secteur.


« Le RED a été de tous les fronts dans les deux dernières années pour faire reconnaître l’importance et les particularités des écoles de danse aux autorités publiques. Le grand défi, c’est que nous représentons un secteur très diversifié qui n’est ni encadré ni balisé. En gros, il n’existe aucune donnée précise sur le nombre d’écoles, la main-d’œuvre, les genres de danse enseignés dans les différentes régions, etc. Le portrait le plus récent date du début des années 2000, il y a donc plus de 20 ans! », explique Véronique Clément, directrice générale du RED. 


« Nous savons déjà̀ que plusieurs écoles sont lourdement affectées par la pandémie et que certaines ont dû fermer. D’autres font face à d’importantes pertes financières, à une pénurie de main-d’œuvre et à une grande perte de clientèle qui menace aussi leur survie, surtout avec cette 5e vague qui s’abat sur le Québec. Combien d’écoles passeront au travers? Dans quel état? Le RED travaille d’arrache-pied pour bien représenter ses membres, mais nous sommes dans le flou côté statistiques et ça nuit à une représentation juste et équitable pour répondre aux nombreux besoins de notre milieu. », ajoute-t-elle.


Il n’est certes pas facile pour les parties aidantes, notamment le gouvernement du Québec, de répondre aux besoins de financement d’urgence et aux questions des écoles de danse qui relèvent de différents ministères selon leur forme juridique et les genres de danse enseignés. Une partie de la formation artistique est subventionnée par le ministère de la Culture et des Communications, mais beaucoup d’écoles de danse sont des entreprises privées qui relèvent du ministère de l’Économie et de l’Innovation sociale, sans compter les écoles de danse sportive, qui sont sous l’égide des sports et loisirs. À cause de cette complexité, l’enseignement de la danse s’est vu mis à l’écart des discussions et s’est souvent fait imposer des mesures qui ne cadraient pas avec le réel mode de fonctionnement, en plus de n’avoir que peu d’accès aux aides financières proposées par le gouvernement.


Qu’en est-il réellement du secteur de l’enseignement de la danse au Québec et quelle est la situation sur le terrain? Plus largement, comment faire en sorte que l’enseignement au Québec puisse reprendre de façon sécuritaire et adéquate après la pandémie? Qui sera la main-d’œuvre qui enseignera aux élèves de demain? 
Pour pouvoir accompagner ses membres dans une prochaine relance post-pandémie et que ceux-ci puissent bénéficier d’une aide financière appropriée, le RED considère ce projet d’état des lieux comme primordial. C’est pourquoi il remercie la ministre Nathalie Roy et son ministère pour leur ouverture et leur soutien dans cet important projet qui devrait démarrer à la fin du mois et se terminer en décembre prochain. 

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